L’effet rebond, quand tout va mal après traitement.
Malgré tout ce qu’on peut entendre sur l’ostéopathie, une consultation est loin d’être anodine. Il est probable mais pas obligatoire de voir apparaître des effets secondaires à la suite d’un traitement ostéopathique. Et vous êtes probablement nombreux à en avoir ressenti les effets !
Alors pourquoi dans certains cas, est-il possible d’avoir des douleurs plus importantes après la séance ? A travers cet article vous trouverez la réponse à cette question et comprendrez ce qu’on appelle communément l’effet rebond.
Ne regrettez pas d’avoir sauté le pas, lisez la suite !
Un peu d’histoire
L’effet rebond vient du grec Resbon, Factice. Il est utilisé dans plusieurs disciplines telles que :
L’économie
On parle en économie d’effet rebond lorsque des gains environnementaux obtenus vont être annulés par une augmentation des usages.
La psychologie sociale
D’aprés Daniel Wegner, l’une de ses expériences principales affirme que la suppression volontaire d’un stéréotype ou d’une pensée revient en force lorsque l’’on cesse de le supprimer.
La médecine
En médecine, l’effet rebond concorde avec l’apparition ou la réapparition de symptômes qui étaient absents ou contrôlés pendant un traitement médicamenteux.Cependant ils (ré) apparaissent lorsque le traitement est diminué ou arrêté.
Alors qu’est ce que l’effet rebond en ostéopathie ?
L’effet rebond ou phénomène rebond en ostéopathie correspond à l’apparition ou la réapparition transitoire des symptômes qui survient le lendemain ou le surlendemain d’une séance alors que tout semblait aller mieux.
Cette aggravation est un phénomène tout à fait normal mais qui peut surprendre par son intensité et son étendue. Bien souvent ce type de réaction apparaît lors des premières séances et ne se reproduit que rarement après ou lors de troubles très importants.
Les symptômes
Ils peuvent être identiques à ceux qui ont poussé le patient à venir consulter, mais pas seulement. En effet, il se peut que les douleurs migrent et touchent d’autres parties du corps ou de l’esprit.
Au-delà des manifestations physiques :
- Courbatures
- Spasmes
- Système digestif perturbé
- Troubles gynécologiques
- Troubles ostéo-articulaires
- Fatigue
- …
Des manifestations émotionnelles peuvent également avoir lieu.
Pas de panique, inutile de vous tourner vers un confrère ou une autre discipline. Cette phase transitoire fait partie du processus d’auto-guérison et il peut s’étendre sur une durée de 10 jours où tout est possible. Il est rare mais pas impossible de voir la période de récupération atteindre un mois et même un mois et demi.
Dans tous les cas, il est important de laisser l’organisme récupérer et de faire part de ses ressentis à son praticien afin d’établir ensemble un protocole de traitement adapté à la réaction du corps.
Conseils
Afin de rendre cette phase de réparation moins pénible, voici quelques recommandations que vous pourrez suivre.
L’homéopathie, médecine douce
Le curcuma pour ses vertus « anti-inflammatoire »
Le curcuma calme naturellement les inflammations. A la réunion, nous avons la chance de pouvoir trouver facilement du curcuma sous toutes ses formes : racine, poudre, sirop, gélules… Il y en a vraiment pour tous les goûts et si vous êtes un adepte du « fait-maison », rien de mieux qu’une préparation à base de curcuma, miel, citron et le tour est joué !
La gaulthérie comme allié « antidouleur »
Utilisée en application locale sur les muscles, articulations,… la gaulthérie agit comme un anti-rhumatismal, anti-spasmodique, antalgique.
….. de l’eau, du repos et de la patience !
« Le corps est une belle machine qu’il faut apprendre à écouter et à préserver. »
Cathy Maillot, Ostéopathe